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Respiration

R

Se lever un matin. Sortir, pieds nus, sur le perron glacé, pour s’enivrer de l’air nouveau. Regarder la montagne enveloppée, au loin, par l’aurore provençale qui s’écoule de ses ravines. S’étirer de tout son long. Écouter, plutôt qu’entendre, la vie qui grouille déjà dans les arbres et les buissons. Abandonner son téléphone portable sur sa table de chevet. Respirer, vivre. Depuis près d’un mois...

Princesa

P

Léa avait vingt ans. Elle ne quittait plus sa chambre depuis des mois. Son visage immaculé illuminait invariablement les ténèbres qui menaçaient de l’engouffrer. Prisonnière de ses pensées obscures, elle devait réagir avant qu’il ne soit trop tard. Elle partirait ce soir, c’était décidé. Elle goûterait aux danses enlacées sur la plage de Princesa, sillonnerait le Bairro Alto au bras d’un inconnu...

Propositions pour les agriculteurs

P

1/ créer une plateforme logistique agricole nationale avec laquelle toutes les grandes surfaces devront négocier. 2/ taxer a 200%  toute production agricole étrangère pratiquant la concurrence déloyale avec nos productions agricoles en s’asseyant allègrement sur les traités internationaux qui permettent ces injustices. 2/ créer et développer, avec le soutien de l’Etat, un réseau...

LES DERNIÈRES MARCHES

L

Le téléphone sonna. C’était le Général. Habituellement, ce genre d’appels annonçait du travail supplémentaire, s’accumulant sur les dossiers urgents et les affaires en retard. Sa voix était grave et posée, légèrement grésillante.– Grégory ? Tu es occupé aujourd’hui ?– Pas assez pour vous refuser un service, mon Général ! répondais-je avec malice. Le Général...

LES NOUVEAUX MAITRES

L

Elle n’aimait les hommes que par simulacre, charmée par les liaisons homogènes. Il ne tolérait les femmes que sous le joug de ses désirs. Insoumission ? Colère. Rage. L’agression devenait inévitable. L’humiliation publique fut brève et son dénouement sans surprise. La jeune femme s’effondra. Des larmes de vie ruisselèrent de sa gorge bâillante. Mais la mort violente de sa victime n’était rien...

Liberté

L

Je m’allongeais sur le tapis au milieu du salon. De petits verres vides dansaient sur la table basse, sous la lueur blanchâtre de quelques phares de passage. Le haut plafond tournoyait autour du lustre central, tandis que le sol se dérobait sous mes os. Pierre-Benjamin regardait à travers la vitre. Une pluie fine s’abattait sur le boulevard silencieux, faisant pleurer des platanes...

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